Le refuge du Châtelleret
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Le refuge du Châtelleret
Saint-Christophe-en-Oisans

Le refuge du Châtelleret

Histoire et architecture
Refuge
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Bel itinéraire qui permet d'accéder au pied de la face sud de la Meije sans difficulté.

Cette montée est l'occasion de découvrir tout d'abord la magnifique moraine du vallon de Bonne-pierre et la face ouest des Ecrins. Puis, après une traversée dans les genévriers et les rhododendrons, le paysage s'ouvre sur la face sud de la Meije et du sommet du Rateau.


Les 11 patrimoines à découvrir
Histoire

Hameau de la Bérarde

La Bérarde, est un hameau représentatif de l'histoire de l'alpinisme et de son corollaire le développement touristique des vallées. Un assemblage hétéroclite de bâtiments d'accueil et de commerces comme autant d'exemples modestes mais représentatifs des époques successives des équipements touristiques sur un site emblématique de l'histoire de cette vallée.

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Géologie et géographie

La face sud de la Meije

En amont du refuge du Chatelleret, de nombreux blocs rocheux ont l’air de provenir des parois latérales des Étançons. Ils viennent en réalité du fond du vallon. Dans les années 1960, trois éboulements successifs ont marqué tout le vallon des Étançons. L’un emporta une partie de la brèche Zsigmondy et les deux autres provenant de la Meije orientale. Pendant sa surrection, le massif cristallin des Écrins a subi d’importantes fractures qui restent visibles sur les hauts sommets autour de la Bérarde. Le réseau de diaclases (fissures) étant peu dense sur la Meije, les détachements de blocs depuis les parois se traduisent par des éboulements qui couvrent le vallon de blocs volumineux. On constate sur la face sud de la Meije, un soubassement de granite surmonté d’un couronnement de gneiss plus sombre. Le contact entre ces deux natures de roche est souligné par une vire que l’on suit très bien dans le paysage de la base du glacier Carré au Pavé en passant par la Meije orientale.

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Histoire

Rochers à la Bérarde, Laurent Guétal

Des alpages aux glaciers, Laurent Guétal parcourt la Chartreuse, Belledone, l'Oisans, et réalise en chemin des études lui permettant d'exécuter ensuite des toiles comme Rochers à La Bérarde. Très tôt considéré comme un des principaux peintres de paysages dauphinois de la seconde moitié du XIXe siècle, il transmet sa passion de la montagne à de nombreux élèves. Parmi eux, se trouve Ernest Hareux, à qui cette oeuvre est dédiée. Rencontré dans la Creuse, ce dernier viendra s'installer à Grenoble vers 1880 et remontera avec Laurent Guétal les vallées de la Romanche et du Vénéon, où il produira ses meilleures oeuvres.
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Flore

Chou de Richer

Le chou de Richer est une plante endémique qui se trouve uniquement dans une petite région située dans un triangle Mercantour-Ecrins-Vanoise. Il colonise les éboulis de granit. Ses feuilles sont bleutées d'où s'échappe une hampe de fleurs jaunes pâle. Bien qu'il ne soit pas joufflu comme un chou du potager, la même pruine (sorte de poussière à l'aspect cireux) se retrouve sur ses feuilles. Son nom provient du fondateur du jardin botanique de Montpellier Richer de Belleval dont la renommée fut grande au XVIème siècle.

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Flore

Epilobe des moraines

L'épilobe des moraines se dresse près des glaciers, dans les éboulis et le lit rocailleux des torrents. Après un ensevelissement, en plein éboulis, il développe de longs et abondants stolons (longue tige sans feuille) qui lui permettent de ressurgir plus loin. L'épilobe des moraines fleurit entre juillet et septembre.

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Flore

Adénostyle à feuilles blanches

Cette adénostyle pousse entre 1 900 et 3 100 m d'altitude, où elle colonise les éboulis cristallins jusqu'en bordure des névés et des glaciers. Elle se glisse parfois entre les blocs pour bénéficier de l'humidité créée par les différences de températures entre le jour et la nuit, très importants en ces lieux. Le chrysomélidé apprécie particulièrement le gîte et le couvert des adénostyles. Cette insecte de petite taille, à la carapace bleu luisant virant parfois au vert, abonde sur les feuilles dont il se nourrit sans pour autant mettre la plante en péril.

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Refuge

Refuge du Promontoire

Le refuge du promontoire est situé au fond du vallon des Etançons et peu être apperçu depuis le Châtelleret. En 1901, une cabane de bois (située plus haut) fut installée au pied de la voie, sur l’arête du Promontoire à 3092 m au pied de la face sud de la Meije. Cet abri d’apparence frêle offrit pendant longtemps refuge aux alpinistes en quête de ce sommet prestigieux : la Meije, la Barre et le sommet du dôme des Ecrins . Si le toit ne cède pas aux rafales de vent, la porte, elle, est bien souvent bloquée par la neige. Pourtant la cabane résiste à toutes ces intempéries. Plus de 60 ans s’écoulèrent avant la construction d’un nouveau refuge plus grand et plus confortable en 1966. À cette occasion, un monte-charge a été utilisé pour acheminer le matériel déposé “au camp de base” par l’hélicoptère.

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Refuge

Refuge du Châtelleret

En 1882, une construction très simple, ne comportant qu’une seule pièce, fut bâtie par le CAF à l’endroit même où bivouaquèrent Gaspard et ses compagnons. Ce refuge pionnier avait pour fonction d'assurer la survie et la protection contre les intempéries pour les alpinistes. Fait de larges murs en pierre, garnie de bois à l’intérieur, il devient vite trop exigu et la base de l'actuel refuge fut construit en 1957. Suite à son agrandissement dans les années 80, il permet aujourd'hui le couchage de 68 personnes et l'accueil des randonneurs pour une halte dans la  journée. Aujourd'hui, le nom de la famille Paquet de Saint-Christophe est associé à l’histoire de ce refuge depuis plus de 40 ans.

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Histoire

Haut lieux de l'alpinisme

Le vallon des Etançons est le départ de nombreuses courses de haute montagne : brèche et traversée des arrêtes de la Meije, col des Ecrins, pic nord des Cavales, le Rateau, etc. . Boileau de Castelnau accompagné de Pierre Gaspard effectuèrent la première ascension de la Meije en août 1877, mettant fin à sept années d’une âpre compétition. Cette première, ravie aux Anglais, sera le symbole du démarrage de l’alpinisme et du tourisme en Oisans. En effet, à cette époque, le massif était encore peu connu, la route n’arrivait pas jusqu’à la Bérarde. Seuls quelques chasseurs de chamois et rares alpinistes exploraient cette vallée sauvage et profonde.

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Histoire

Alpinisme à la Bérarde

Le massif des Ecrins ne suscitera l’intérêt des alpinistes qu’à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Si l’on excepte l’ascension du Pelvoux en 1830 par le Capitaine Durand, ce sont les Britanniques qui inscrivirent victorieusement leur nom sur bien des sommets. Coolidge restera sans doute le plus grand découvreur de cimes vierges entre 1870 et 1886, avec pas moins de 53 ascensions à son actif ! Le sommet culminant du massif, la Barre des Ecrins (4102 m d'altitude), fut conquis en 1864 par Moore et Whymper. Demeurait la Meije, que certains qualifiaient d’inaccessible...

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Histoire

Débuts de l'alpinisme

Les débuts de l'alpinisme sont liés à ceux du tourisme en montagne. En premier lieu, c'est le site de Chamonix qui provoqua l'intérêt de deux "touristes" anglais William Windam et Richard Pococke. Dans les salons européens, la montagne devint progressivement à la mode. Les populations locales s'adaptèrent alors à la demande : les habitants, fin connaisseurs de leur montagne complétaient leur activité pastorale en devenant guides de montagne. En 1786, deux chamoniards Docteur Paccard et Jacques Balmart atteignirent le sommet du Mont Blanc. L'année suivante, la conquête des sommets profita à un projet scientifique (observation physique, relevé topographique du massif). L'alpinisme est enfin né. En 1874, le premier Club alpin français fut fondé par Adolphe Joanne (géographe), Georges Hachette (éditeur) et Eugène Viollet-le-Duc (architecte). 

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Description

  1. Rejoindre la Maison de la montagne au bout du village et emprunter le sentier qui s'élève par quelques lacets dans la forêt de pins. Arrivé sur un replat (entrée dans le coeur du Parc) poursuivre dans le vallon en franchissant la passerelle sur le torrent de Bonnepierre et rejoindre le Plat des Etançons, pour observer la face ouest de la Barre des Ecrins.
  2. Le sentier se poursuit en terrain plat dans le vallon. Passé la confluence du vallon de Plaret Gény laissé à main gauche, le refuge apparait au loin, discret dans les blocs de pierres, la Meije 3983 m et le Râteau s'imposent au fond du vallon.
  3. Rester sur le sentier balisé pour atteindre le refuge du Châtelleret à 2232 m d'altitude. Revenir par ce même itinéraire.
Départ : La Bérarde, Saint-Christophe-en-Oisans
Communes traversées : Saint-Christophe-en-Oisans

Profil altimétrique


Recommandations

En cas de forte affluence, stationnement possible à l'entrée du Village juste avant le pont.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.


Lieux de renseignement

Maison du Parc de l’Oisans

Rue Gambetta, 38520 Le Bourg d'Oisans

http://www.ecrins-parcnational.fr/

oisans@ecrins-parcnational.fr

04 76 80 00 51

Présentation en image des richesses naturelles de l'Oisans et des métiers de montagne. Information, documentation sur le Parc, projections, coin lecture pour les enfants. Accessible aux personnes à mobilité réduite. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Transport

Arrêt de car : La Bérarde


Accès routiers et parkings

A partir du Bourg-d'Oisans, prendre la D1091 puis la D530 en direction de la Bérarde (34 km). Route étroite à partir du hameau de Champhorent, fermée l'hiver.

Stationnement :

Au pied du hameau en bordure du torrent du Vénéon

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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