Lac Labarre
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Lac Labarre
Valjouffrey

Lac Labarre

Lac et glacier
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La couleur vert pastel du lac Labarre contraste avec les roches sombres alentour. Les toupets blancs immaculés des linaigrettes complètent cet ensemble peignant, ici, un tableau unique. 

"La randonnée débute dans une mosaïque d'anciennes prairies fleuries, d'éboulis parsemés de quelques arbres, de lis orangés et d'asphodèles. Bientôt plus un arbre mais des pelouses luxuriantes traversées par le torrent de la Fayolle. L'alpage et sa cabane pastorale apparaissent alors que le relief s'assouplit. Les derniers ressauts rocheux se dessinent. Ils sont le socle du petit cirque glaciaire qui abrite le lac, cerné lui, dune pelouse alpine rase où gentianes et petites renoncules se regroupent en tapis colorés."

Bernard Nicollet, Garde-moniteur en Valbonnais


Les 13 patrimoines à découvrir

  • Flore

    Jardin alpin

    Une personne passionnée de botanique maintenant âgée, a créé il y a plus de cinquante ans un petit jardin alpin au centre du village. Bien que moins entretenu aujourd'hui, il présente encore un panel de couleur ravissant et un ensemble de plantes spectaculaire de la flore alpine.

  • Histoire

    Point de vue sur le hameau de Valsenestre

    Au XIXe siècle le hameau de Valsenestre était peuplé d'une centaine d'habitants.  L'activité principale était l'élevage. En 1851, l'ouverture d'une carrière de marbre dans le fond du vallon en montant au col de la Muzelle est une aubaine pour le village qui accueille les carriers et bénéficie de l'amélioration de la route. La production de marbre cesse en 1905. Jusqu'en 1926 les rires et les cris des enfants résonnent encore dans le village :  l'école compte alors une trentaine d'élèves ! Elle ferme  quelques années plus tard et la dernière habitante permanente quitte le village en 1948.
  • Architecture

    Village restauré

    Valsenestre est un hameau fleuri superbement restauré composé désormais  de résidences secondaires. La route n'est pas déneigée en hiver. Le village peuplé d'une centaine d'habitants, possédait son école (aujourd'hui transformée en gîte d'étape), ouverte jusqu'en 1936. Il fut entièrement enseveli par une avalanche au XIXe siècle. L'activité principale demeurait l'élevage mais l'ouverture d'une carrière de marbre à partir de 1840 apportait un complément de ressources à des ouvriers installés dans le village. La dernière habitante permanente quitta Valsenestre en 1959.

  • Faune

    Bouquetin des Alpes et aigle royal

    Réintroduit dans le Valbonnais en 1989 et 1990, le bouquetin prolifère lentement sur les hauts sommets du Valjouffrey. Une population d'une cinquantaine de têtes passe l'hiver sur les versants bien exposés de la vallée de Valsenestre. Certains d'entre eux attendent les beaux jours, pendant plusieurs semaines dans les barres rocheuses des Peys, au-dessus du village. L'aigle royal, selon les années, vient aussi y construire son aire et élever son petit. Il n'est pas rare de le voir ou de l'entendre glatir au-dessus du sentier.

  • Flore

    Rhapontique scarieux

    Ce géant des pelouses subalpines a le port et la taille de l’artichaut avec en plus une grosse tête globuleuse d'un rose soutenu bordée d'écailles nacrées. Ses énormes feuilles entières, blanches et veloutées dessous en imposent et permettent de l'identifier à coup sur. Manne nutritive pour de nombreux coléoptères, son capitule n'en est pas moins une aubaine pour les papillons. Cette espèce peu commune est sujette à une protection nationale même hors du Parc.

  • Faune

    Vipère aspic

    Elle pâtit des légendes et d'une mauvaise réputation depuis des siècles, pourtant rares sont les randonneurs ayant été mordus. Ce reptile de cinquante centimètre en moyenne, au nez retroussé et à la pupille noire, étroite et verticale affectionne les versants bien exposés. Elle trouve refuge dans les tas de pierres et les fourrés d'épineux où elle n'a aucun mal à capturer petits rongeurs et insectes.

  • Flore

    Lis orangé

    A cause de l'originalité et de l'éclat de sa couleur, il est aisément repérable sur les vires escarpées et les barres rocheuses. Le lis orangé est un rochassier adepte de lumière et de chaleur mais point trop. C'est pourquoi il fleurit dés le début de l'été pour éviter les fortes chaleurs. Sa cueillette est évidemment interdite dans les Parcs nationaux de montagne, mais également dans plusieurs départements, dont les Hautes Alpes, ailleurs elle peut être limitée par arrêté.

  • Faune

    Grand apollon

    Il fait partie des plus beaux papillons diurnes que l'on puisse rencontrer en montagne et son comportement plutôt calme permet une observation facile. Il est lié à ces végétaux que l'on qualifie de «chameaux», que sont joubarbes et orpins poussant dans les lieux secs. Sur ces plantes hôtes, il dépose ses œufs afin que les larves qui en seront issues s'en nourrissent.

  • Flore

    Asphodèle blanc

    Il pousse en bataillon souvent en compagnie de la gentiane jaune sur des anciennes prairies de fauche au sol profond. Son allure de grand cierge blanc ne passe pas inaperçue et ses fleurs groupées en épi s'épanouissent à tour de rôle durant plusieurs semaines au début de l'été. Son tubercule charnu attire les rongeurs souterrains et aurait servi, sous forme de farine, de nourriture aux montagnards en période de disette.

  • Pastoralisme

    Alpage de Combe Guyon

    De mi-juin à mi-octobre, un troupeau de moutons appartenant à des éleveurs locaux investit l'alpage de Combe Guyon. Régulièrement regroupées autour de la cabane, les bêtes y sont surveillées, comptées et soignées par le berger ce qui explique l'abondance des plantes extrêmement nitrophiles tels que orties et chardon laineux qui affectionnent les sols à forte fumure. Ces milieux bien typés chargés «d'odeurs et de piquants» sont appelés des jas ou des reposoirs.

  • Faune

    Vautour fauve

    Cet immense rapace de près de trois mètres d'envergure fréquente la montagne depuis peu et ce, grâce à un programme de réintroduction datant de la fin du XXème siècle. En été, il tournoie sans cesse dans le ciel en groupe à la recherche de cadavres de mouton ou de grands mammifères sauvages pour les dépecer et s'en nourrir. Cet impressionnant charognard joue un rôle sanitaire appréciable dans les alpages.

  • Faune

    Monticole de roche

    Communément appelé merle de roche, le monticole mâle se fait remarquer par ses couleurs vives et contrastées et son chant des plus mélodieux. Africain l'hiver, alpien l'été, ce magnifique migrateur choisit des milieux ouverts au-dessus des forêts pour chanter sur des perchoirs rocheux et nicher dans les éboulis et les anfractuosités des rochers.

  • Lac

    Lac Labarre

    Ce lac de taille moyenne, comme beaucoup dans les Alpes, s’est formé dans une cuvette ou un cirque à l'époque du grand recul des glaciers à la fin du XVIIIème siècle. Généralement ce sont eux qui, par leur puissance sont parvenus au fil du temps à s'enfoncer dans les roches tendres et à passer par dessus les plus dures. Le lac Labarre, d'une surface d'un hectare et demi et de huit mètres de profondeur recueille les eaux de fonte des névés alentour sous forme de ruissellements chargés de fins débris de roche qui restent en suspension dans l'eau... ce qui explique sa couleur particulière.


Description

Traverser le hameau de Valsenestre et tourner à gauche après la Chapelle.
  1. Prendre le sentier qui part vers l'ouest, emprunter la passerelle au-dessus du Rif et cheminer en balcon au-dessus de la vallée du Béranger, en direction du vallon de Combe Guyon.
  2. Après une montée escarpée, rejoindre le ruisseau de la Fayolle et le franchir par une passerelle pour continuer en rive droite. Après quelques lacets dans une belle pelouse et une longue traversée ascendante, atteindre les abords de la cabane pastorale de Combe Guyon (point d'eau).
  3. Remonter le fond du Vallon jusqu'à la cote 2082m, traverser le ruisseau et par un large lacet passer au-dessus des barres rocheuses ceinturant celui-ci.
  4. Le sentier conduit rapidement au lac Labarre. Revenir à Valsenestre par le même itinéraire. 
  • Départ : Valsenestre
  • Arrivée : Valsenestre
  • Communes traversées : Valjouffrey

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Recommandations

Éviter de rejoindre la cabane de Combe Guyon pour la tranquillité du berger et de ses chiens.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.

En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

Lieux de renseignement

Maison du Parc du Valbonnais

Place du Docteur Eyraud, 38740 Entraigues

http://www.ecrins-parcnational.fr/valbonnais@ecrins-parcnational.fr04 76 30 20 61

Accueil, information, salle d'exposition temporaire, salle de lecture et vidéo-projection à la demande. Boutique : produits et ouvrages du Parc. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Transport

Bus Transisère jusqu'à Entraigues. 


Accès routiers et parkings

D26 à partir de La Mure, D117 à Entraigues et D117a à La Chapelle en Valjouffrey.

Stationnement :

Stationnement à l'entrée de Valsenestre

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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