Le refuge de la Selle
Saint-Christophe-en-Oisans

Le refuge de la Selle

Flore
Refuge
Sommet
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Au bout du long vallon du diable, l’aérien refuge de la Selle se dresse face aux sommets mythiques du Râteau et de la Tête du Replat.
Le refuge de la Selle et son architecture spéciale et suspendue se dévoilent tardivement au randonneur parti de St-Christophe-en-Oisans. Il faudra cheminer plusieurs heures sur le sentier qui parcourt le long et sauvage vallon du diable.

Les 17 patrimoines à découvrir

  • Savoir-faire

    Les hébergements de Saint-Christophe-en-Oisans

    Que ce soit à La Cordée ou au Relais des Ecrins, vous êtes désormais à « La Ville » de St-Christophe. Ici vous serez accueillis en toute simplicité, au cœur d’un petit village qui a su garder son charme et son authenticité, l’ambiance montagne est plus qu’omniprésente et la quiétude est de mise.
    Marie-Claude Turc, restauratrice, dont les grands-parents avaient ouvert l’hôtel La Cordée en 1907, vous régalera des « Creusets » de St-Christophe », spécialité de la vallée par excellence…

  • Histoire

    Musée Mémoires d'Alpinisme

    Au cœur du village de Saint-Christophe en Oisans, le musée « Mémoires d'Alpinisme» est une mine de connaissances sur les grands personnages qui ont écrit l'histoire de l'alpinisme dans le massif des Écrins. Au premier niveau, une grande maquette du massif, de nombreux portraits des précurseurs et du matériel d'époque. Au second niveau, l'escalade se fait plus récente avec l'exploration des voies difficiles et une partie dédiée aux nombreuses femmes, souvent méconnues, qui ont participé et participent toujours à l'aventure de la haute montagne.
    Le troisième niveau est consacré aux expositions temporaires sur la vallée du Vénéon. Étonnant musée qu'il ne faut pas manquer !

  • Petit patrimoine

    Eglise de Saint-Christophe en Oisans

    L’église de Saint-Christophe abrite une statue en bois polychrome de Saint Christophe et une autre de bois polychrome et doré de la Vierge à l’enfant. Toutes deux dateraient du XVIIe siècle.
    Derrière l’église, pensez à faire un tour par le cimetière, où reposent un grand nombre d’alpinistes et de guides, dont le célèbre Pierre Gaspard …

  • Flore

    Le saule à feuilles tronquées

    Salix retusa
    Sorte de bonsaï naturel d’altitude, il est l'un des plus petits arbres au monde. Ce saule rampant, étalé, se développe dans les rocailles et pelouses des combes à neige où il est isolé des températures négatives en hiver, au “chaud” sous son manteau neigeux. Lors de la floraison, il expose de petits chatons jaunes et ses minuscules feuilles vert luisant sont ovales et non dentées. Il est souvent accompagné d’autres saules nains comme Salix herbacea, S. serpyllifolia et S. reticulata.
  • Flore

    Le trèfle bai

    Trifolium badium
    De la famille des légumineuses, ce trèfle de l’étage subalpin est riche en couleurs ! Il se reconnaît aisément par ses fleurs caractéristiques qui se regroupent en pompons bicolores, passant du jaune d’or au brun en séchant. Il fut un temps où ses fleurs séchées, sans parfum particulier, s'ajoutaient au tabac, certainement plus pour épargner le porte-monnaie que pour une quelconque vertu aromatique.
  • Flore

    Le cirse très épineux

    Cirsium spinosissimum
    Attention ! “Qui s’y frotte s’y pique !”... Ponctuant les éboulis et pelouses alpines, le cirse très épineux s’impose partout très facilement. Inutile de décrire cette créature végétale bardée d’épines qui rebute bien des herbivores (sauf les têtes fleuries parfois consommées). Reste alors le plaisir des yeux…
  • Flore

    L’orpin des Alpes

    Sedum alpestre
    Cette plante “grasse” des milieux froids est relativement discrète. Ses fleurs à 5 pétales jaunes se dressent au sommet de courtes tiges porteuses de feuilles en grain de riz. L’orpin des Alpes se caractérise par la présence de nombreux rejets stériles, son plus proche cousin l’orpin annuel (Sedum annuum) n’en ayant pas. Du latin sedare, les orpins auraient pour vertu “d’apaiser” la fureur des orages et de la foudre…
  • Flore

    L’achillée naine ou faux génépi

    Achillea nana
    Sans surprise, cette achillée est relativement petite, affectionnant les pierriers d’altitude. Ses feuilles blanchâtres très velues et ses inflorescences au cœur jaune peuvent être confondues avec du génépi. Une observation plus attentive de ses feuilles longues et très découpées, typiques des achillées, vous permettra toutefois de trancher aisément ! Elle est parfois utilisée comme succédané du génépi pour la fabrication de liqueurs. Pas ici en tout cas, sa cueillette étant interdite dans le cœur du Parc national des Écrins !
  • Flore

    L’épilobe en épi

    Epilobium angustifolium
    L’épilobe en épi pousse le plus souvent en colonie où ses longues tiges à hauteur d’homme sont porteuses de magnifiques fleurs roses très mellifères et peu discrètes. Incontestable champion de la dissémination, ses graines arrivées à maturité sont relâchées et emportées par le vent sur de grandes distances, formant une véritable “neige d’avant l’heure”... un spectacle à ne pas rater !
  • Flore

    Le botryche lunaire

    Botrychium lunaria
    Cette discrète fougère se cache au sein des pelouses alpines sous la terrasse du refuge. Doté de différents pouvoirs, le botryche lunaire permettrait aux alchimistes et autres sorciers d’ouvrir les serrures rouillées, de lire l’avenir, de changer le mercure en argent et de rendre invisible les soirs de pleine lune ! Rien que ça !
  • Flore

    L’astragale des Alpes

    Astragalus alpinus
    Comme le trèfle ou le pois, l’astragale est membre de la famille des légumineuses (Fabacées), capables de capter l’azote de l’air grâce à une symbiose avec des bactéries. Ces plantes sont ainsi particulièrement appétentes pour les herbivores en quête de
    protéines. L’astragale des Alpes, aux fleurs blanches délicatement teintées de violet, est présent également dans la toundra et la forêt boréale où rennes et lièvres arctiques remplacent nos bouquetins et marmottes.
  • Flore

    La joubarbe des montagnes

    Sempervivum montanum
    Comme toutes les joubarbes, celle des montagnes forme des rosettes à l’allure de petits artichauts. Ses feuilles succulentes permettent de stocker efficacement eau et nutriments. Bien que ses remarquables fleurs roses s’ouvrant en étoile ne soient que rarement présentes, cette joubarbe se distingue parfaitement de ses cousines par ses feuilles épaisses et collantes.
  • Flore

    L’aster des Alpes

    Aster alpinus
    Cette plante a donné son nom à la famille des Astéracées dont sont membres tournesols, pissenlits et autres marguerites. Leur point commun ? Leur fleur est en réalité une “fausse fleur" composée de nombreuses fleurs regroupées en un capitule. Chez l’aster, des dizaines de fleurs jaunes en tube sont bordées de fleurs mauves à un pétale (appelé “ligule”). Les fleurs ligulées attirent les insectes qui se délectent ensuite du nectar présent dans les fleurs dorées centrales.
  • Flore

    L’oxytropide champêtre (ou l’astragale champêtre)

    Oxytropis campestris
    Présent des Alpes jusqu’au cercle polaire, l’oxytropide champêtre est particulièrement bien adapté pour vivre dans le froid et la sécheresse. Cette légumineuse est toxique pour les herbivores : elle se protège du pâturage par la production d’une molécule causant des troubles neurologiques à celui qui le consommerait. Ses fleurs jaune pâle et ses feuilles aux reflets d’argent seront donc seulement une délectation pour les yeux !
  • Flore

    L’adénostyle à feuilles blanches

    Adenostyles leucophylla
    L’adénostyle à feuilles blanches apprécie les éboulis d’altitude des étages alpin et subalpin. Ses nombreuses fleurs roses sont groupées par capitules au sommet de tiges d’environ 30 cm. Ses feuilles couvertes d’un épais duvet de poils blanchâtres à l’aspect cotonneux permettent de la distinguer des autres adénostyles et la protègent des ardeurs du soleil d’altitude en réfléchissant sa lumière.
  • Flore

    La campanule de Scheuchzer

    Campanula scheuchzeri
    Les campanules ont des fleurs en forme de charmantes petites clochettes, campanula en latin. Espèce d’altitude, la campanule de Scheuchzer dispose de longues et fines feuilles. À ne pas confondre avec la campanule à feuille de cochléaire également très présente ici et qui se distingue par des feuilles basales cordiformes (en forme de coeur), les feuilles de la tige étant pourtant lancéolées.
  • Flore

    Le chénopode bon-Henri (ou épinard sauvage)

    Blitum bonus-henricus = Chenopodium bonus-henricus
    Cet épinard sauvage se rencontre souvent dans les pâturages d’altitude. Ses feuilles sont larges, de forme triangulaire, et ont une face inférieure blanchâtre à texture farineuse. Son nom est un hommage à Henri IV, roi pacificateur et promoteur d'une agronomie ayant mis fin aux disettes. En effet, ses jeunes feuilles riches en fer et
    vitamine A se cuisinent comme nos épinards de jardin : en salade, soupe, tartes, gratins ou dans la fameuse recette des oreilles d’âne !

Description

Départ du parking en aval de l’église (1472 m). Suivre la départementale et entrer dans le hameau. Après le bar « La Cordée », prendre à gauche (suivre Vallon de la Selle). Le sentier monte rapidement entre les maisons et une forêt de feuillus peu dense (balisage jaune). Le sentier coupe plusieurs lacets de la route goudronnée avant d’arriver au parking des prés (1673 m) (suivre Vallon de la Selle).

  1. Traverser la passerelle du Torrent du Diable et prendre sur la droite le sentier qui mène au croisement « Croix du Batel » (suivre Vallon de La Selle). A partir de là le sentier suit le torrent jusqu’à la combe du refuge (2350 m), en traversant à plusieurs torrents issus des cascades de la rive droite. La pente est peu marquée et régulière jusqu’à l’altitude 2050 m environ. Entre 2050 m et 2350 m le sentier se raidit progressivement. Les 300 derniers mètres sont encore un peu plus raides et permettent de franchir une moraine qui conduit au refuge.
Retour par le même itinéraire.
  • Départ : Saint-Christophe-en-Oisans, La Ville, 1473m
  • Arrivée : Saint-Christophe-en-Oisans, La Ville, 1473m
  • Communes traversées : Saint-Christophe-en-Oisans

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Pas de difficulté technique particulière. Ne pas sous-estimer le temps de montée et de descente (le temps indiqué ne comprend pas les pauses).
Il s’agit d’un itinéraire de haute montagne : se renseigner avant de partir sur les conditions météo et les risques de présence de neige ou de glace sur l’itinéraire. 
Attention : les passerelles qui enjambent les torrents dans le vallon sont démontées à l’automne et remontées au printemps. La passerelle sur le Torrent du Diable est pérenne.
La signalétique indique « vallon de la Selle » et non pas « refuge de la selle ».
Balisage : de la Ville au croisement « croix du Batel, 1683 m », balisage jaune. Après ce croisement, le balisage se limite à quelques marques de peinture verte.
En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.


Lieux de renseignement

Maison du Parc de l’Oisans

Rue Gambetta, 38520 Le Bourg d'Oisans

http://www.ecrins-parcnational.fr/oisans@ecrins-parcnational.fr04 76 80 00 51

Présentation en image des richesses naturelles de l'Oisans et des métiers de montagne. Information, documentation sur le Parc, projections, coin lecture pour les enfants. Accessible aux personnes à mobilité réduite. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Office de tourisme de Saint-Christophe-en-Oisans / La Bérarde

, 38520 Saint-Christophe-en-Oisans - La Bérarde

http://www.berarde.com/infos@berarde.com04 76 80 50 01

Du 01/01 au 31/05, tous les jours de 14h à 17h. Fermetures exceptionnelles les 1er janvier, Lundi de Pâques, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre. Durant les vacances scolaires sauf le samedi, et les jours fériés. Ouvert pour l'Ascension et Pentecôte.

Du 01/06 au 30/06, tous les jours. Fermetures exceptionnelles les 1er janvier, Lundi de Pâques, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre. De 10h à 12h et de 15h à 18h.

Du 01/07 au 31/08, tous les jours. Fermetures exceptionnelles les 1er janvier, Lundi de Pâques, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre. De 9h30 à 12h30 et de 15h à 18h.

Du 01/09 au 30/09, tous les jours. Fermetures exceptionnelles les 1er janvier, Lundi de Pâques, 1er novembre, 11 novembre et 25 décembre. De 10h à 12h et de 15h à 18h.

Du 01/10 au 31/12, tous les jours de 14h à 17h.

Fermetures exceptionnelles les jours fériés. Durant les vacances scolaires sauf le samedi, les jours fériés et la semaine de Noël.

En savoir plus

Accès routiers et parkings

Stationnement :

Départ du parking en aval de l’église (1472 m).

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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