Le vallon de Valsenestre
Valjouffrey

Le vallon de Valsenestre

Faune
Flore
Pastoralisme
Point de vue
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Entre falaises d'altitude et vires herbeuses, le vallon de Valsenestre est un lieu fort prisé par les populations de rochassiers.

Cette randonnée serpente dans un grand vallon, peuplé par de nombreux chamois à l'étage alpin et par des bouquetins dans ses hautes falaises. Le vallon se termine par un agréable replat où se trouve une authentique cabane de berger, récemment restaurée.
Vincent Nobili – Garde-moniteur en Valbonnais


Les 11 patrimoines à découvrir

  • Flore

    Jardin alpin

    Une personne passionnée de botanique maintenant âgée, a créé il y a plus de cinquante ans un petit jardin alpin au centre du village. Bien que moins entretenu aujourd'hui, il présente encore un panel de couleur ravissant et un ensemble de plantes spectaculaire de la flore alpine.

  • Histoire

    Point de vue sur le hameau de Valsenestre

    Au XIXe siècle le hameau de Valsenestre était peuplé d'une centaine d'habitants.  L'activité principale était l'élevage. En 1851, l'ouverture d'une carrière de marbre dans le fond du vallon en montant au col de la Muzelle est une aubaine pour le village qui accueille les carriers et bénéficie de l'amélioration de la route. La production de marbre cesse en 1905. Jusqu'en 1926 les rires et les cris des enfants résonnent encore dans le village :  l'école compte alors une trentaine d'élèves ! Elle ferme  quelques années plus tard et la dernière habitante permanente quitte le village en 1948.
  • Architecture

    Village restauré

    Valsenestre est un hameau fleuri superbement restauré composé désormais  de résidences secondaires. La route n'est pas déneigée en hiver. Le village peuplé d'une centaine d'habitants, possédait son école (aujourd'hui transformée en gîte d'étape), ouverte jusqu'en 1936. Il fut entièrement enseveli par une avalanche au XIXe siècle. L'activité principale demeurait l'élevage mais l'ouverture d'une carrière de marbre à partir de 1840 apportait un complément de ressources à des ouvriers installés dans le village. La dernière habitante permanente quitta Valsenestre en 1959.

  • Pastoralisme

    Des mesures agri-environnementales territorialisées et climatiques

    Sous les abréviations MAET ou MAEC, il existe aujourd'hui des outils sous tutelle européenne qui engagent à gérer écologiquement au mieux des espaces agricoles et pastoraux de montagne. Les mesures agri-environnementales permettent d'inciter et de rémunérer les utilisateurs de l'espace montagnard volontaires pour leurs actions de protection des milieux naturels. Ces principes consistent principalement
    - à éviter le surpâturage dans les alpages,
    - à limiter l'envahissement des pâtures par les arbustes et les arbrisseaux,
    - à préserver les sites de nidification au sol des galliformes (perdrix blanche et tétras lyre),
    - à enrichir des pâtures en limitant la prolifération de plantes non appétentes et envahissantes.
  • Faune

    Le chamois

    Le chamois est l'animal emblématique des Alpes ; il est en réalité partout chez lui en forêt comme dans les rochers. Lorsque le chamois se sent dérangé, il émet par les naseaux un sifflement aigu, véritable sifflet d'alarme. Une population de chamois vit dans ce vallon et, en novembre, à la période du rut, on peut observer des hardes. Comme le disait Samivel : « Déclarez la paix aux animaux timides, ne les troublez pas dans leurs affaires afin que les printemps futurs réjouissent encore vos enfants ».

  • Eau

    Le Clos

    Au milieu de la randonnée se trouve le lieu dit « Le Clos ». Ce vallon intermédiaire, parcouru en son milieu par un petit ruisseau de montagne connu sous le nom du Rif, fait de cette randonnée une balade paisible tout à fait adaptée aux familles. En réalité, ce ruisseau résulte de la convergence de plusieurs autres cours d'eau s'écoulant des hauteurs voisines. Cette abondance aqueuse dans le vallon explique la présence d'une végétation abondante. Ici, les verts dominent… mais peut-être qu'au crépuscule, l’œil du randonneur aguerri parviendra à repérer une tâche beige dans cette étendue: un chamois venu s'abreuver.

  • Faune

    Le bouquetin des Alpes

    Fantôme des rochers, le bouquetin, alias bouc des pierres, est trapu, rondouillard, son pelage est beige à chocolat suivant les saisons et le sexe. Les cornes du mâle peuvent atteindre jusqu'à 1 m et poussent courbées vers l'arrière. L'été, il peut être observé sur les hauts versants. Il est aussi le porte-flambeau de la protection de la nature. Ainsi, le bouquetin, réintroduit en 1989 et 1990 dans le Valbonnais, visite aujourd'hui ce vallon au printemps et en automne.

  • Flore

    La pulsatille printanière

    Composée d'une unique fleur mordorée qu'elle ouvre au printemps, la magnifique pulsatille printanière crèche dans les pelouses écorchées et les landes d'altitude. Sa floraison est donc précoce et suit la fonte des dernières neiges. « Anémone souris », tel est le surnom que lui vaut la douce et soyeuse pilosité de sa coupole blanche dont l'intérieur abrite un cœur jaune, couleur d'or. Du haut de ces 6 cm, cette petite fleur sait cependant bien se faire remarquer avec sa coiffe ébouriffée qu'elle arbore lorsqu'elle arrive à maturité.
  • Flore

    La grande fétuque ou fétuque paniculée

    Il s'agit là non pas d'une plante à fleurs classiques et colorées mais d'une herbe suffisamment visible à cause de sa taille et de sa densité dans certains alpages. Une espèce si commune qu'il est indispensable de la décrire. Le queyrel, ainsi nommé par les éleveurs de montagne, est une graminée aux feuilles dures peu appétentes pour les herbivores. Un atout qui lui confère un fort tempérament d'envahisseur : racines robustes et pousses en touffes (on dit qu'elle est cespiteuse) elle s'installe massivement, là où la fauche des prairies est abandonnée ou parce que les lieux sont délaissés par les troupeaux.
  • Petit patrimoine

    Murets et reposoirs

    Dans le vallon, à proximité de la cabane, on peut observer d'anciens murets, appelés des « jas » qui servaient au berger à rassembler, trier et soigner les moutons. La présence immémoriale de ces bergers n'a laissé que peu de traces si ce n'est, ça et là, gravées sur les parois rocheuses, des marques et inscriptions témoignant de leur passage, dont les amateurs sont particulièrement friands.
  • Pastoralisme

    La cabane du Vallon

    Récemment rénovée, la cabane du Vallon de Valsenestre est un abri d'altitude utilisé par les bergers à la belle saison. Toute de pierre bâtie, elle comporte notamment une douche, confort apprécié par son occupant durant l'estive. Ainsi, un troupeau de moutons pâture dans cet alpage de fin juin à septembre. Le berger qui loge à la cabane est accompagné de chiens de protection : les célèbres patous. Par ailleurs, en amont se trouve un autre refuge. La cabane du Valsenestre sert donc également d'abri-relais lorsque le berger veut se rendre à ce deuxième refuge

Description

Depuis le parking, traverser le village de Valsenestre et, après le gîte d'étape, emprunter le sentier partant sur la gauche. Il monte plein nord en effectuant quelques lacets dans une végétation assez basse. De là, on peut observer la vallée du Béranger avant de déboucher sur un grand plateau (Le Clos), où on traverse le torrent sur une petite passerelle.
  1. A partir de ce lieu, en été, on peut observer des moutons en pâture dans cet alpage. Suivre le fond de ce vallon pour accéder à celui de Valsenestre en empruntant de grands lacets qui contournent une grande barre rocheuse. Là se trouve la cabane du berger d'où l'on peut observer des chamois et des bouquetins attirés par les pierres à sel déposées pour les moutons. Derrière la cabane, on observe une cascade qui alimente le ruisseau. Les sommets qui entourent ce vallon culminent au point le plus haut à 3126 m avec le Pic du Clapier du Peyron. A sa gauche, la brèche de Valsenestre 2 598 m, la brèche du Lauvitel 2 855 m et enfin le Pas de l'Aiguille 2 354 m. A sa droite, le col et la tête de Ramu, d'une hauteur de 2 760 m.
  2. Le retour se fait par le même itinéraire.
  • Départ : Valsenestre
  • Arrivée : Valsenestre
  • Communes traversées : Valjouffrey

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Aigle royal

Nidification de l'Aigle royal

Les pratiques qui peuvent avoir une interaction avec l'Aigle royal en période de nidification sont principalement le vol libre et les pratiques verticales ou en falaise, comme l'escalade ou l'alpinisme. Merci d'éviter cette zone !

Attention en zone cœur du Parc National des Écrins une réglementation spécifique aux sports de nature s’applique : https://www.ecrins-parcnational.fr/thematique/sports-de-nature

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Manifestation sportive, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.août
Contact :
Parc National des Écrins
Julien Charron
julien.charron@ecrins-parcnational.fr

Recommandations

En hiver, la route d'accès au parking est fermée.

A l'arrivée à la cabane, les troupeaux sont gardés par des patous : ces chiens de protection défendent et surveillent les animaux. Ne les approchez pas, sous leurs airs amicaux, votre attitude, bien qu'involontaire, peut les rendre belliqueux.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.

En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

Lieux de renseignement

Maison du Parc du Valbonnais

Place du Docteur Eyraud, 38740 Entraigues

http://www.ecrins-parcnational.fr/valbonnais@ecrins-parcnational.fr04 76 30 20 61

Accueil, information, salle d'exposition temporaire, salle de lecture et vidéo-projection à la demande. Boutique : produits et ouvrages du Parc. Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Transport

Bus de La Mure à Entraigues (Transisere - ligne 4120). Correspondance à « Entraigues Place » avec le service communal de Valjouffrey (bus communal de 8 places) à destination du Désert-en-Valjouffrey.


Accès routiers et parkings

D 26 à partir de la Mure
D 526 à partir du pont du Prêtre
D 117 d’Entraigues à la Chapelle et Valsenestre

Stationnement :

Parking de la Réserve Naturelle Haute Vallée du Béranger, à Valsenestre

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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