La boucle de Tirière
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La boucle de Tirière
La Chapelle-en-Valgaudemar

La boucle de Tirière

Histoire et architecture
Point de vue
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Cette boucle permet d'accéder au plateau de Tirière, un joli quartier d'alpage d'où l'on peut bénéficier de points de vue saisissants sur la vallée et les sommets environnants.

En été, partir tôt le matin permet d’assister au réveil des animaux diurnes. Les chants d'oiseaux, timides au lever du jour, s'intensifient avec l'arrivée du soleil. Parfois, lors de la montée, la brume voile les mélèzes leur donnant une allure fantomatique. Les paysages, sublimes depuis le plateau, évoluent d'un instant à l'autre : le Sirac ou les Rouies sortent de l'ombre pour devenir rouges, roses ou encore dorés, au gré de la lumière qui monte dans le ciel.


Les 8 patrimoines à découvrir

  • Pastoralisme

    L'alpage du Gioberney

    En été, l'alpage du Gioberney accueille environ 1000 moutons. Il est découpé en quartiers que le berger fait pâturer tout au long de l'estive en tenant compte de la météo et de la ressource alimentaire disponible. Tandis que Tirière est pâturé en juillet (le berger tient les bêtes dans la partie basse pour optimiser l 'alpage et maintenir les buissons envahissants), par la suite c'est le plateau jusqu'au sommet de la Chauvetane que les animaux consomment.

  • Histoire

    La mine de Chauvetane

    Au XIXe siècle, le Valgaudemar connut une ruée minière. De nombreuses prospections permirent de découvrir quelques filons qui donnèrent naissance à des exploitations dans le vallon de Navette, au Roux ou encore à la Chauvetane pour le plomb sulfuré et la galène argentifère. Une société minière fut créée en 1861 par des anglais associés à un notaire de Saint-Firmin, la « Valgaudemar Mining Compagny Limited ». Le travail des paysans-mineurs de la vallée sur la paroi abrupte de la Chauvetane consistait d'abord à tailler dans la roche un itinéraire jusqu'au filon d'où était extrait le minerais envoyé en bas dans la Condamine. Là, des femmes le recueillaient pour charger des mules et le descendre à l'actuel refuge du Xavier Blanc, lieu de traitement des roches. L'exploitation n'étant pas rentable, l'aventure prendra définitivement fin en 1923.

  • Point de vue

    Paysages et sommets

    Le panorama évolue tout au long de la traversée du plateau de Tirière. Au début, une vue sur le cirque de Gioberney et les sommets environnants, notamment les Rouies et son glacier, s'offrent aux randonneurs. En progressant, le Sirac s'impose et le regard domine la vallée de Surette avec une vue sur la vallée du Valgaudemar. En face, de l'autre coté du vallon de Surette, le pic de Morge semble être posé au carrefour des vallées telle une vigie.

  • Faune

    Oiseaux d'altitude

    Le plateau de Tirière est un endroit propice pour observer l'avifaune des milieux ouverts d'altitude. Les chants de l'alouette, du pipit spioncelle ou du rouge queue noir accompagnent cette randonnée. Au détour d'un lacet, vous pourrez observer le timide mais magnifique merle de roche ou un crécerelle en train de faire le "saint esprit", vol stationnaire qui aide à sa reconnaissance. Tirière est également un site de référence pour le suivi de la population de chamois du Parc national des Ecrins. 

  • Flore

    Variété végétale

    Cet itinéraire traverse une grande variété de formations végétales tels la mégaphorbiaie, le mélézin, les landes à rhododendrons et myrtilles, l'alpage, les éboulis ou les milieux rupestres. Quelques fleurs peuvent attirer l'attention comme la pulsatille soufrée, l'asphodèle, le lys martagon ou encore le magnifique lys orangé... Parmi cette multitude d’espèces, il faudra être très attentif pour découvrir le rare dracocéphale d'Autriche à la tête de dragon. Il sera en revanche plus facile de rencontrer une nigritelle, petite orchidée à forte odeur de vanille, ou encore l'astragale à fleurs pendantes dont les fruits sont des gousses enflées de taille impressionnante.

  • Histoire

    Le sentier du ministre

    Drôle de nom pour un sentier... Deux explications nous sont parvenues. La première serait tout simplement qu'un ministre aurait inauguré ou, tout du moins, parcouru ce sentier. La seconde, plus probable, relate que l'on appelait les ânes des ministres. En effet, ces animaux précieux pour les paysans de l'époque étaient choyés et traités comme tels. Ce sentier presque plat leur étant particulièrement bien adapté, il semble logique qu'on lui ai donné ce nom.

  • Refuge

    Chalet-hôtel de Gioberney

    La construction du chalet-hôtel de Gioberney a commencé durant la Seconde Guerre mondiale dans le cadre de chantier de jeunesse. Elle a permis à quelques jeunes de la vallée d'échapper au Service du travail obligatoire (STO). Les pierres du bâtiment ont été prises sur place, taillées et appareillées au mortier de ciment. A l'époque, la route du Gioberney n'existait pas encore, elle ne verra le jour qu'en 1963. Il fallait donc monter à pied ou se faire aider par une mule afin d'accéder au refuge. La fréquentation n'a guère été importante jusqu'à la réalisation de la route. 

  • Faune

    Sérotine de Nilsson

    La sérotine de Nilsson est un chauve-souris boréale, relicte glaciaire dans l'arc alpin. Adaptée au froid, elle résiste à des températures proches de  -7°C sur de courtes périodes. La sérotine de Nilsson est une espèce discrète qui vit dans les forêts boréales parsemées de zones humides. Elle chasse parfois près des éclairages publiques, un des seuls endroits où il est plus aisé de l'observer. La capture de femelles sur ce site permet de croire à la présence d'une colonie au Gioberney. Il s'agirait de la première colonie de reproduction connue en France.


Description

  1. Depuis le parking du Gioberney, suivre les panneaux indiquant « Tirière » sur le replat du cirque. Ils mènent à une passerelle au dessus d'un torrent. Suivre le sentier qui passe à proximité de la cabane pastorale de Gioberney (merci de ne pas déranger le berger).
  2. Entre cette cabane et un petit mélézin, un panneau vous invite à prendre à droite pour traverser le torrent par une seconde passerelle.
  3. De là, un autre panneau indique « Tirière » vers la gauche. Suivre le chemin qui traverse une zone de plantes à grandes feuilles, puis qui serpente au milieu des mélèzes et traverse landes et prairies d'alpage. Vers 2000 m d'altitude, une flèche à droite indique de continuer à monter (prendre le sentier le mieux marqué et non l'ancien sentier des mines qui, non, entretenu, devient aérien et dangereux). Déboucher sur le « plateau de Tirière » où le sentier devient presque plat pour gagner les ruines de la cabane de Tirière.
  4. L'itinéraire de descente conduit très rapidement au bord du plateau : les premiers lacets sont un peu raides puis la suite devient plus confortable.
  5. Au croisement avec le sentier menant à la cabane du Pis, prendre à droite pour poursuivre la descente en de grands lacets. Après le passage d'un petit verrou glacière, rejoindre le sentier du ministre puis prendre à droite et rejoindre le parking du ministre par un sentier plat.
  6. Traverser le torrent par une passerelle qui permet de rejoindre le parking. Emprunter le sentier indiqué par une flèche qui mène en direction de la cascade du voile de la mariée. Suivre la route goudronnée sur une trentaine de mètre et, après avoir traversé le ruisseau, prendre un sentier sur la gauche indiqué par une flèche.
  • Départ : Gioberney
  • Arrivée : Gioberney
  • Communes traversées : La Chapelle-en-Valgaudemar

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

Avant de déboucher sur le plateau de Tirière, veiller à ne pas prendre le chemin de la mine (aérien et dangereux) mais à suivre celui indiqué. Après la cabane de Tirière, se méfier du début de la descente, surtout en cas de terrain humide. A la cabane de Gioberney, merci de respecter la tranquillité du berger.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est nécessaire de connaître pour préparer son séjour.

Les chiens de protection des troupeaux

En alpage, les chiens de protection sont là pour protéger les troupeaux des prédateurs (loups, etc.).

Lorsque je randonne, j’adapte mon comportement en contournant le troupeau et en marquant une pause pour que le chien m’identifie.

En savoir plus sur les gestes à adopter avec le dossier Chiens de protection : un contexte et des gestes à adopter.
En cas de problème, racontez votre rencontre en répondant à cette enquête.

Lieux de renseignement

Maison du Parc du Valgaudemar

Ancien Asile Saint-Paul, 05800 La Chapelle-en-Valgaudemar

http://www.ecrins-parcnational.fr/valgaudemar@ecrins-parcnational.fr04 92 55 25 19

Information, documentation et un espace d'accueil avec des expositions permanente et temporaires. La maison du Parc est labellisée «Tourisme et handicap». Entrée libre. Toutes les animations du Parc sont gratuites sauf mention contraire.

En savoir plus

Transport

Navette depuis Saint-Firmin en été (à réserver 36 h à l'avance sur voyageurs05 ou au 04 92 502 505) et liaison avec les bus qui viennent de Gap et Grenoble.

 


Accès routiers et parkings

De la N85 à hauteur de Saint Firmin, suivre la D58, puis la D958a jusqu'à La Chapelle en Valgaudemar. Emprunter ensuite la D480t jusqu'au parking du Gioberney.

Stationnement :

Parking au chalet du Gioberney

Source

Parc national des Ecrinshttps://www.ecrins-parcnational.fr

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